Voyager.
Une des activités les plus répandues durant ce temps de Noël est de voyager.
Je me rappelle que quand j’étais enfant j’attendais avec beaucoup d’impatience le mois de décembre pour tout ce qu’il impliquait. Les cadeaux, les plats spéciaux, les lumières et les feux d’artifices… mais surtout pour les réunions familiales.
Je me rappelle que quand j’étais enfant j’attendais avec beaucoup d’impatience le mois de décembre pour tout ce qu’il impliquait. Les cadeaux, les plats spéciaux, les lumières et les feux d’artifices… mais surtout pour les réunions familiales.
C’était à ce moment de l’année que ma famille qui vivait dans d’autres villes ou d’autres pays faisait le voyage pour que nous soyons réunis de nouveau. Quelle joie je sentais lorsque je les voyais passer le pas de la porte de ma maison !
Aujourd’hui, lorsque mes filles ne peuvent faire le voyage pour nous réunir, pour diverses raisons, je me rappelle ce chant de Noël que nous chantions lorsque j’étais enfant : « Noël, doux Noël, revient à la maison, revient chez-nous, Noël, doux Noël, la chaleur de notre chez-nous… »
Vouloir voyager pour se réunir avec la famille pour les fêtes et ne pas pouvoir le faire est triste.
Pourtant, il est encore plus triste pour des milliers de nos frères et sœurs partout dans le monde d’être forcés à voyager. Des déplacements dans des contextes violents, la perte de maisons à cause de catastrophes naturelles, le besoin de chercher un revenu économique, les persécutions politiques et religieuses, toutes ces choses et bien d’autres sont les raisons pour lesquelles beaucoup de membres de notre famille spirituelle mondiale se voient dans l’obligation de voyager.
En ce jour de Noël, comme l’a représenté l’Italien Fra Angélico dans sa peinture « La Fuite en Égypte », nous nous souvenons que notre Sauveur s’est identifié avec ceux qui sont forcés à voyager. Le Dieu en lequel croient les chrétiens a dû se déplacer à un autre pays alors qu’il était enfant à cause de la violence et de la persécution du contexte dans lequel il vivait.
Alors que nous chantons des chants de Noël et que nous célébrons les fêtes puissions-nous dédier un temps pour prier pour ceux qui sont obligés à voyager.
Et, si c’est possible, faisons quelque chose de spécial pour montrer notre amour et notre solidarité avec ceux qui – contrairement à ceux du chant de Noël –n’ont pas de chez eux où retourner.
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